Donner à entendre des textes fondateurs, des textes nécessaires, pour provoquer la réflexion et susciter l’échange, interprétés avec amitié, dans le plus simple appareil théâtral, audibles en tous lieux, bistrot, bibliothèque, librairie, salle de conseil municipal, amphithéâtre universitaire, salle de classe, salle à manger, véranda, scène de théâtre, au coin de la rue, ou au pied d’un chêne, dans un langage accessible au plus grand nombre… offrant l’opportunité de deux présentations possibles, la première dans le dépouillement le plus total, la seconde revêtant les formes plus festives et conviviales du banquet républicain ou de l’apéro d’idées.
Le droit à la paresse !!
de Paul Lafargue
Oursin littéraire du gendre de Karl Marx, d’un Rouge à nez rouge, d’un marxiste aux accents Groucho, voire d’obédience pataphysicienne, ce texte culte achevé en 1883 au fond d’une cellule de Saint-Pélagie, nous rappelle que, pour Platon, Aristote, Xénophon ou Plutarque, sages ancêtres de notre pensée occidentale, la vraie nature de l’Homme et de Celui qui l’a créé, est de paresser… et non de travailler.
discours de la servitude volontaire !!
d’Étienne de La Boétie
Texte culte écrit en 1549 par l’ami de Montaigne, à l’âge de 18 ans ! Derrière ce titre paradoxal, découvrez un joyau de la pensée, une analyse fulgurante des mécanismes qui déterminent notre soumission au Pouvoir. Hymne à la liberté, au courage, au savoir, à la Nature, ce discours interpelle chacun d’entre nous sur la prise en main de notre destin de citoyen.
traité sur la tolérance !!
De Voltaire, à l’occasion de la mort de Jean Calas
Voltaire signe indubitablement un texte percutant et incontournable, de portée universelle, sur le refus de la religion quand elle se fait oppression. « Plus la religion chrétienne est divine, moins il appartient à l’homme de la commander ; si Dieu l’a faite, Dieu la soutiendra sans vous. »
au dessus de la mélée !!
De Romain Rolland
Au-dessus de la mêlée est le plus célèbre manifeste pacifiste de la Grande Guerre. Comparable au J’accuse de Zola, il fut publié par Romain Rolland le 24 septembre 1914 dans Le Journal de Genève. Il exhortait les belligérants à prendre de la hauteur pour saisir l’ampleur du désastre et provoqua aussitôt de nombreuses réactions violentes et haineuses envers son auteur, dont la lucidité, l’idéal de non-violence et de communion entre les peuples furent néanmoins récompensés, dès l’année suivante, par le prix Nobel de littérature.
